Accueil

Société Laïcité et religions
Deux ans après l'assassinat de Samuel Paty, l’indifférence a gagné
La nature du processus qui a abouti à sa condamnation à mort, par la pression d’activistes islamistes et par la lâcheté d’une administration qui considère que le professeur, par essence, est dans son tort face aux revendications et récriminations de familles contestant ses décisions et son enseignement, a été occultée.
AFP

Article abonné

Deux ans après l'assassinat de Samuel Paty, l’indifférence a gagné

Islamisme

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

Il y a deux ans, un professeur a été décapité. Si le nom de Samuel Paty a marqué les mémoires, son combat pour la liberté d’expression a été enterré. Et l’emprise des bigots n’a jamais été aussi prégnante.

Le 16 octobre 2020, en France, un professeur a été décapité. « Dé-ca-pi-té ». Il faut répéter ce mot, inlassablement. Parce que, deux ans après, le constat est terrifiant : les Français, bien sûr, se souviennent de Samuel Paty ; des squares, des rues portent son nom, mais le caractère incommensurable de l’horreur qu’il a vécue a été absorbé par le flux des informations.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne