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De 1973 à 1993 : vingt années d'adaptations divergentes des pays industriels et de l'OPEP

Quelles leçons peut­on tirer de la crise de 1973 vingt ans après ? Y a­t­il des points communs entre ce choc pétrolier et la crise actuelle ? Autant de questions auxquelles deux économistes, Anton Brender et Jean-Marcel Jeanneney, apportent des éléments de réponse dans un débat contradictoire.

Publié le 6 oct. 1993 à 01:01

En 1993 le monde développé cherche à sortir d'une récession qui constitue sa troisième crise en vingt ans après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, suivi par un retour de balancier sur les prix du baril en 1986 qui a engendré une forte croissance pendant trois à quatre ans. Autant de crises qui ont entraîné des adaptations économiques plus ou moins réussies et dont les conséquences se font encore sentir, aussi bien dans les pays développés que dans les économies en voie de développement. Le choc pétrolier conjugué à l'envol des taux d'intérêt a engendré une forte croissance de la dette des pays les plus pauvres, qu'il a fallu ensuite s'efforcer de résorber.
Peut­on comparer, à vingt ans d'intervalle, le choc pétrolier de 1973 et la récession actuelle ? Quels sont les points communs et les divergences entre ces deux époques ? Quelles traces du choc de 1973 sont­elles encore visibles actuellement ? Autant de questions que nous avons posé à deux économistes: Anton Brender, directeur des études économiques au CPR, ancien directeur du CEPII, et Jean-Marcel Jeanneney, ancien ministre, président d'honneur de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques).
Peut­on faire un parallèle entre le premier choc pétrolier de 1973 et la crise actuelle ?
JEAN-MARCEL JEANNENEY. - Il y a des similitudes évidentes, qu'on retrouve dans toutes les crises: une chute assez profonde de la production industrielle et plus forte encore de l'investissement. De même, les changes ont varié de façon erratique. Mais l'ampleur n'a pas été la même dans les deux cas.
ANTON BRENDER. - Sous-jacent à la crise actuelle, il y a, comme en 1973, le problème des pays du Sud auquel il faut que nous apprenions à nous adapter.
Quelles sont, au contraire, les différences ?
A. B. - On peut en souligner une première: la brutalité. En 1973, la crise du pétrole éclate avec un embargo et la guerre du Kippour: il y a vraiment un « avant » et un « après » choc pétrolier. Actuellement, la crise n'est pas datable avec précision. Et, contrairement à ce qui s'est passé après les événements de 1973 - toutes les économies étaient alors entrées en récession pratiquement en même temps en 1975 -, la synchronisation des conjonctures n'existe pas: en 1989, les Etats-Unis sont entrés en ralentissement, mais l'Allemagne a explosé. En 1993, les Etats-Unis sont sortis de la crise, mais l'Europe et le Japon y sont encore. Et l'Asie est en forte croissance. Deuxième nuance: cette fois, le centre de gravité de la crise est en Europe.
J.-M. J. - Ce que M. Brender vient de dire est extrêmement important: en 1973, la crise était mondiale. A l'heure actuelle, il y a des crises géographiques. Je voudrais souligner une autre différence: l'inflation. Avant et après la crise de 1973, on a assisté à une très forte hausse des matières premières et des prix à la consommation. Au contraire, depuis sept ou huit ans, les prix des matières premières sont en baisse et le prix du pétrole stable en dollars, c'est-à-dire qu'il baisse en termes réels. Même chose pour les salaires réels: pendant la crise de 1973 -1974, ils continuent de monter à peu près partout. C'est le contraire à l'heure actuelle. Autre contraste: en 1973 -1974, les taux d'intérêt ont haussé fortement au temps même de la crise pétrolière, mais comme l'inflation était rapide, les taux d'intérêt réels étaient devenus négatifs. A l'heure actuelle, au contraire, nous sommes en présence de taux d'intérêt réels élevés, ce qui explique beaucoup de nos difficultés.
Une similitude apparaît cependant dans les désordres de change.
J.-M. J. - En apparence seulement: en 1972, avec l'abandon définitif de l'accord de Bretton Woods (1), les fluctuations des monnaies ont été très fortes et le désordre monétaire beaucoup plus grand qu'à l'heure actuelle, où, sur quatre ou cinq ans, le dollar se trouve toujours à peu près au même niveau par rapport au franc ou au mark et où les monnaies européennes ont été stables entre elles, du moins jusqu'en septembre dernier. Autre contraste: pendant la crise de 1973, le commerce extérieur continue de croître très rapidement. Jusqu'en 1990, il a augmenté en volume environ une fois et demie plus vite que le PIB. Maintenant, il plafonne presque.
Le prix du pétrole, lui aussi, plafonne aujourd'hui ?
A. B. - Je tirerai de cela un message optimiste, nous en avons besoin: qui, en 1973, aurait pensé que les économies occidentales avaient une telle capacité d'adaptation ? Avec du temps, on a réussi à relativiser le problème pétrolier. C'est un exemple à retenir de la faculté d'adaptation des économies.
J.-M. J. - Il y a aussi un phénomène de décartellisation. En 1973, les pays pétroliers avaient réussi à se mettre d'accord, mais cela n'a pas duré. Quand on pense que l'Irak ne vend plus, que la production russe est en chute libre, toutes les conditions sont réunies pour qu'on ait une forte hausse du prix du pétrole. Or il baisse car le marché est décartellisé et on fait des économies d'énergie.
A. B. - ...il y a aussi la récession actuelle.
J.-M. J. - Lorsqu'il y avait une bonne croissance dans les pays de l'OCDE, il avait déjà baissé.
A. B. - Il ne faudrait pas qu'on ait l'impression qu'à l'horizon des dix prochaines années, tout est résolu. Si la croissance reprend dans les économies industrialisées, et se poursuit en Asie, petit à petit, la dépendance à l'égard du Golfe va s'accentuer. Cela ne veut pas dire que le prix montera. Mais l'offre n'est relativement élastique que dans cette région du monde. C'est une particularité de la géographie du pétrole. On s'en est souvenu au moment de la guerre du Koweït. Il serait dangereux de l'oublier. Dans dix ans, on aura besoin de plus de pétrole du Golfe qu'aujourd'hui.
J.-M. J. - Il ne faut pas exclure non plus que dans dix ans la Russie se remette à produire abondamment du pétrole. Ni que la Chine devienne un gros producteur.
Pour en revenir à 1973, peut­on dater de la crise pétrolière la prise de conscience des méfaits de la surinflation ?
J.-M. J. - Il a fallu beaucoup plus de temps que ça: ce n'est qu'en 1983 que cette prise de conscience a commencé.
A. B. - Sur cet aspect, je voudrais rappeler comment on a absorbé le choc pétrolier, qui modifiait le partage du revenu mondial: on a transféré l'argent des pays consommateurs aux pays producteurs, qui avaient un taux d'épargne relativement fort. Le choc pétrolier était donc déflationniste et, pour le contrecarrer, on a permis une expansion extraordinaire du crédit international. Parallèlement à l'accumulation d'excédents pétroliers, on a eu une montée de l'endettement des pays du Sud: ce sont les mêmes sommes. Cela a été possible parce que les Etats-Unis ont permis, à tout ceux qui le voulaient, de s'endetter en dollars. Cela a créé des marchés. On a donc eu une expansion, mais au prix d'une montée de l'inflation aux Etats-Unis. A la fin des années 70, elle y est à deux chiffres. D'où, brutalement, une politique monétaire restrictive, qui va peu à peu gagner toutes les économies.
J.-M. J. - J'ajouterais deux choses. Premièrement, cette politique de crédit à tout va des Etats-Unis est antérieure à la crise: elle date de 1969/1970. De Gaulle a alors fort bien expliqué comment les Etats-Unis, qui avaient un déficit de leur balance des paiements courants, investissaient néanmoins dans le monde entier au moyen de dollars qu'ils fabriquaient gratuitement. Cela a conduit à la non-convertibilité du dollar.
A. B. - Pour financer leur déficit, mais aussi celui des autres, Brésil, Mexique...
J.-M. J. - Cela leur créait des débouchés, donc une croissance, mais une croissance malsaine. En 1973, l'endettement était peu élevé. D'autant qu'il y avait eu une inflation assez forte et des taux d'intérêt bas: le stock de dettes s'était amenuisé constamment. Depuis, à la suite du formidable mouvement de prêts que M. Brender évoquait, l'endettement nominal a beaucoup augmenté et, l'inflation ayant été à peu près maîtrisée à partir de 1980, elle n'a plus érodé la dette. On se trouve avec des agents économiques très endettés qui ne sont plus en situation de réagir à une politique de type keynésien.
La France n'a­t­elle pas une responsabilité particulière dans ce qui s'est révélé être le mirage du recyclage des pétrodollars ?
J.-M. J. - Je pense que toute la période qui a suivi 1970 est une période folle. On a eu des politiques commodes, à court terme, au lieu d'avoir des politiques à dix ou quinze ans.
A. B. - L'idée que le prélèvement pétrolier pouvait servir au développement du Sud n'était pas absurde. Des gens voulaient épargner, d'autres avaient besoin d'investir, le système financier international les a mis en rapport. Mais des financements de ce type - c'est une leçon pour aujourd'hui - ne peuvent fonctionner que si règne une certaine stabilité monétaire. Nous avons basculé dans la crise de la dette parce qu'on est passé d'une période où les taux d'intérêt réels étaient négatifs à une période où ils sont devenus fortement positifs. Les pays du Sud se sont plus endettés après 1980 pour payer les intérêts de leur dette qu'avant cette date pour investir ! Il faut s'en souvenir: laisser se développer des flux financiers aussi importants sans assurer la stabilité monétaire a conduit à la crise de la dette, qui a fait perdre dix ans de développement aux pays du Sud...
J.-M. J. - Immédiatement après la crise de 1973 et celle de 1979, les pays pétroliers du Golfe pouvaient prêter, car ils épargnaient. Dans les dix dernières années, avec des prix de pétrole bas, ils désépargnent, surtout depuis la guerre du Golfe. Le monde se trouve donc en manque d'épargne, les pays développés ayant perdu l'habitude d'épargner. Par ailleurs, les banquiers internationaux ont une grande responsabilité dans le désordre du monde. Ils ont prêté en créant de la monnaie sans se soucier le moins du monde de savoir comment ils pourraient être remboursés.
Ils ont recommencé avec l'immobilier dix ans après ! Pour revenir à 1973, on avait trouvé l'idée de prêter aux pays pauvres pour qu'ils financent leurs investissements. En 1993, aucune solution de relance ne paraît s'esquisser...
J.-M. J. - Dans l'intervalle 1973 -1993, les innovations technologiques ont eu deux effets: dans beaucoup d'industries, elles ont permis des économies de main-d'eouvre et, en même temps, entraîné un changement complet de la nature du travail. En outre, ces innovations, entre autres dans le transport, ont rendu possible des délocalisations de production dans des pays à très bas salaires. Cette crise n'est pas plus forte que d'autres, mais si le chômage est beaucoup plus lourd, cela est dû aux transformations technologiques et à la concurrence des pays à bas salaires, dont certains ont atteint une productivité égale à l'occidentale.
Certains rapports montrent pourtant que l'un des handicaps de beaucoup de pays en développement reste l'infrastructure.
J.-M. J. - Heureusement, sinon il n'y aurait plus d'industrie en France ! Je souhaite qu'ils soient dotés d'infrastructures et se développent, mais je refuse que leur concurrence impose à l'Europe des millions de chômeurs de plus.
A. B. - Comme en 1973, certains pays viennent nous dire : « Nous existons »... En 1973, ils ont pris le pétrole pour prétexte. Aujourd'hui, c'est un peu différent. Ce sont des pays qui s'étaient tenus à l'écart de l'échange international, comme la Pologne ou le Vietnam. Ils pensent désormais qu'il n'y a de développement pour eux que s'ils arrivent à s'intégrer dans l'économie mondiale. Nous avons en face de nous des pays qui placent tous leurs espoirs dans cette économie mondiale dont nous disons souvent qu'elle est la source de tous nos maux. La différence, c'est que, en 1973, des pays ont essayé de nous vendre le plus cher possible ce qu'on leur achetait traditionnellement à bas prix. En 1993, des pays auxquels nous n'achetons rien tentent d'accéder à nos marchés, en vendant le moins cher possible.
La croissance de ces pays offre peut-être aussi de nouveaux débouchés ?
A. B. - Pas aujourd'hui ! Peut-être plus tard mais personne ne raisonne en fonction de cela...
J.-M. J. - Oh si ! Les industriels vont là-bas pour placer leurs marchandises.
A. B. - Finalement, la grande question que nous devons nous poser collectivement est : « Voulons­nous ou pas faire une place à ces pays dans les échanges internationaux ? » Si l'on répond oui, on peut dire ensuite comment, à quel prix, dans combien de temps, et accepter leur concurrence là où elle peut exister, c'est-à-dire sur des produits très précis, car leur concurrence ne passe, pour beaucoup, que par la faiblesse de leurs salaires. Elle touche donc des secteurs bien précis qui, du coup, souffrent beaucoup.
Il ne s'agit donc pas de parler uniquement de textile, de chaussures ou d'industries un peu en déclin mais également d'informatique, de services...
A. B. - ... et de secteurs industriels dans lesquels les pays de l'Est, qui ont des matières premières, vont petit à petit aussi nous concurrencer. Mais ces pays veulent gagner de l'argent pour nous acheter nos produits. La Corée du Sud est le meilleur exemple. Il y a vingt ans, elle nous vendait des tee-shirts. Aujourd'hui, elle nous achète des TGV. La boucle est bouclée. Mais il faut veiller à ce que ces processus s'étalent dans le temps. Car ce qu'on vend à ces pays a un contenu en emplois beaucoup moins important que ce qu'on leur achète. Il faut qu'ils puissent nous acheter plus qu'ils ne nous vendent, en leur permettant d'avoir des déficits commerciaux vis-à-vis de nous pour équilibrer un peu mieux la « balance emplois » de nos échanges, qui est par construction déséquilibrée: nous échangeons un peu de travail cher contre beaucoup de travail bon marché. Il faut donc développer les flux financiers. Mais là, l'expérience des années 70 joue contre nous parce que les banquiers du Nord n'ont pas envie de recommencer une partie comme celle-là !
J.-M. J. - Je suis tout à fait d'accord sur l'analyse des mécanismes économiques. Je ne suis pas d'accord sur la philosophie. Ces pays veulent intensifier leur participation au commerce mondial, or je crois que c'est imprudent. Le commerce mondial est beaucoup trop fragile, complexe, plein d'incertitudes, de chocs possibles, pour qu'on puisse accepter d'y jouer tout le destin d'un pays, qu'il soit développé ou en voie de développement.
Vous êtes donc pour un protectionnisme ciblé ?
J.-M. J. - Oui, bien sûr ciblé et modéré, mais très différent de ce que le GATT nous autorise à faire. Au lieu de dire que l'objectif est l'expansion du commerce mondial, on devrait dire que c'est l'augmentation de l'emploi dans le monde, de la sécurité de l'emploi. Il ne faut plus raisonner comme avant, quand on pensait que l'objectif de toute activité économique était la hausse du PNB. Dans des pays comme les nôtres où le niveau de vie est globalement très élevé, il faut le maintenir, bien sûr. Mais, désormais, le problème essentiel est celui de l'emploi et de la sécurité économique: que tous ceux qui cherchent du travail en trouvent et que ceux qui ont des emplois soient à peu près sûrs de le garder ou d'en trouver un autre, qui leur convienne dans leur région et autant que possible dans leur métier... C'est là un objectif politique parfaitement légitime. Mais cet objectif implique que le commerce international soit maîtrisé.
.../... Les pays en développement se multiplient: après la Corée, le Vietnam va venir nous concurrencer, puis la Chine. L'Inde fabriquera et exploitera des lanceurs de satellite et peut-être des TGV. Les monopoles techniques des pays occidentaux sont fragiles: nous n'avons pas le privilège de l'intelligence et des techniques. Les développements devraient être autocentrés dans le cadre d'une région du monde: l'Europe, l'Asie, etc. Autrement dit dans des espaces géographiques où on puisse à peu près prévoir ce qui va se passer.
A. B. - Je reviens sur le commerce international qui est, selon vous, extrêmement dangereux et aléatoire. Je crois qu'il faut se souvenir de la leçon des années 70.80 et dire clairement que, aujourd'hui, l'une des responsabilités qui incombe aux économies industrialisées est de rendre le plus prévisible possible l'environnement dans lequel se trouvent les pays qui se développent, d'assurer une certaine régularité de la croissance mondiale. Aujourd'hui, aucune des adaptations dont on parle n'est possible sans un minimum de croissance. La deuxième grande responsabilité du Nord est d'assurer la stabilité monétaire internationale. Par ailleurs, comme M. Jeanneney, je suis optimiste sur le potentiel de développement de tous nos partenaires du Sud ou de l'Est. Mais cela me rend aussi optimiste sur notre avenir. Si ces pays se développent, les salaires vont y augmenter, et les échanges ne sont jamais aussi élevés qu'entre les pays qui ont les mêmes niveaux de développement. Ils sont nos débouchés de demain.
J.-M. J. - Tout cela est très bien, mais utopique, car cela supposerait un ordre mondial, des politiques coordonnées et intelligentes, qu'il n'arrive ni guerre ni événement imprévisible: je n'y crois pas...
Ne faudrait­il pas, aussi, promouvoir la coopération internationale et au minimum s'entendre un peu mieux entre Européens ?
J.-M. J. - Je crois que l'Europe ne peut pas faire grand-chose pour insuffler de la sagesse aux autres pays. Il faut d'abord qu'elle donne l'exemple; elle le fait dans une certaine mesure... Mais je ne crois pas à l'exportation de la vertu. Chacun a son génie, sa manière de voir les choses. Il faut intervenir le moins possible chez les autres. Cependant, quand ils le demandent, il faut les aider, bien sûr.
A. B. - Je voudrais résumer mon accord et mon désaccord avec M. Jeanneney. Mon accord, c'est qu'effectivement il faudrait que nous ayons la sagesse de ne laisser s'intensifier les échanges, de marchandises et de capitaux, qu'à hauteur de notre capacité à coopérer pour gérer les interdépendances qui en résultent. Si elles dépassent notre capacité de coopération, cela donne le type de problèmes que l'on a connu. Là où nous différons, c'est que je pense qu'on peut mieux gérer les interdépendances, qui existent aujourd'hui, mais je pêche peut-être par optimisme...

Propos recueillis par Marie-Laure Cittanova et Françoise Crouïgneau

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