Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Revue historique de droit français et étranger, 93-1, janv.-mars 2015, pp. 123-126.
Cet ouvrage constitue le second volume de l’étude de Soudabeh Marin consacrée à Ostad Elahi (1895-1974). Dans le premier volume, l’auteur nous avait laissé sur la décision d’Ostad Elahi d’entrer dans la vie active pour mieux connaître l’articulation des droits et devoirs de l’homme au contact de la société : il s’agit d’examiner ce qui en suivra. Nous sommes alors invités à suivre les efforts entrepris par ce mystique au service de la Justice, au niveau individuel et plus particulièrement à travers son parcours au sein de la magistrature dans un pays s'attelant à se moderniser. This book constitutes the second volume of Soudabeh Marin's study on Ostad Elahi (1895-1974). In the first volume, we learned about his life until his decision to start an active life inside society to improve his knowledge of the rights and duties of human beings; we are now to know what happened next. It is about following the struggles of this mystic in the service of Justice, on an individual scale and more particularly through his career as magistrate in a country which is itself struggling to modernize itself.
Éditions Safran, Bruxelles
Ostad Elahi et la tradition. Droit, philosophie et mystique en Iran (Volume 1)2012 •
par Soudabeh Marin. — Magistrat, philosophe et musicien iranien contemporain, Ostad Elahi est né le 11 septembre 1895 dans la province du Kermânshâh à l’Ouest de l’Iran. Héritier d’une longue tradition spirituelle kurde empreinte de motifs pythagoriciens et néoplatoniciens, Ostad Elahi a d’abord vécu dans un contexte particulier marqué par la retraite et la contemplation. Toutefois, à l’âge de 34 ans (1929), cet ascète érudit quitte sa région natale pour Téhéran, la capitale, et rejoint la vie active pour devenir juge à 39 ans (1934). Ce parcours à l’envers, qui plonge Ostad Elahi dans un environnement hostile voire périlleux pour un mystique, en étonne plus d’un. Il est néanmoins sous-tendu par une stratégie volontaire et spécifique qui consiste à mettre en jeu, dans l’arène de la modernité, une construction philosophique minutieusement éprouvée et (ré)actualisée. Cette anthropologie spirituelle fine, riche et originale regroupe à la fois une métaphysique, fondée elle-même sur une philosophie du droit, une physique, une cosmologie, une psychologie et une éthique à vocation universelle. Fidèle à la tradition spéculative des philosophes et des mystiques et à celle des moralistes d’obédience aristotélicienne de son pays, Ostad Elahi, à travers une illustration contemporaine de la vie philosophique, prône la réalisation de l’homme, finalité même de sa conception du perfectionnement de l’âme. Ce premier volume est consacré à la généalogie, à la biographie et à la philosophie du droit d’Ostad Elahi. Le second volume de cet ouvrage (http://www.safran.be/proddetail.php?prod=ELAHI2) rend compte de la carrière professionnelle d’Ostad Elahi au sein du Ministère de la Justice en Iran. Détails et table des matières sur http://www.safran.be/proddetail.php?prod=ELAHI1
Éditions Safran, Bruxelles
Ostad Elahi et la modernité. Droit, philosophie et magistrature en Iran (Volume 2)2012 •
par Soudabeh Marin. — Ostad Elahi (1895-1974) est un magistrat et philosophe mystique iranien. Témoin de la réception des codifications napoléoniennes en Iran, il fait partie de la première génération des juges laïcs officiant au sein de l’appareil judiciaire des Pahlavi, une institution réformée en 1927 sous la houlette de Reza Shah. Le parcours d’Ostad Elahi nous donne l’occasion de découvrir des fonctions variées au sein des différentes provinces iraniennes et permet de mettre en exergue les difficultés liées à la rencontre du droit français et de la shari’a imamite à travers l’entreprise de codification initiée au début du XXe siècle. L’appréhension par Ostad Elahi du jugement moderne, dans le cadre d’une justice d’État conçue sur le modèle français, ne manque pas de soulever les questions relatives à la conscience du juge, à l’équité, à l’intime conviction mais également à la spiritualité de l’acte judiciaire. À travers l’exemple d’Ostad Elahi, il apparaît qu’au sein d’une société donnée, en l’occurrence ici celle de l’Iran moderne, le processus de juridicisation nécessite la prise en compte des tensions et des évolutions culturelles, religieuses, politiques et sociales. Une approche anthropologique du droit exige donc une véritable réflexion sur le sens et la pertinence des parcours individuels dont les discours, les pratiques et les représentations révèlent l’existence de systèmes précis et construits de normes et de valeurs. Ce second volume de cet ouvrage rend compte de la carrière professionnelle d’Ostad Elahi au sein du Ministère de la Justice en Iran. Le premier volume (http://www.safran.be/proddetail.php?prod=ELAHI1) est consacré à la généalogie, à la biographie et à la philosophie du droit d’Ostad Elahi. Détails et table des matières sur http://www.safran.be/proddetail.php?prod=ELAHI2
Editions Universitaires Européennes
La femme poétique2010 •
L'image de la femme chez les poètes persans (1885-1964)
Revue historique de droit français et étranger, 92-4, oct.-déc. 2014, pp. 645-648.
Soudabeh MARIN, 1 Ostad Elahi et la tradition : Droit, philosophie et mystique en IranCe premier volume de l’étude de Soudabeh Marin nous apprend qui est Ostad Elahi, en le replaçant notamment dans sa généalogie et dans l’univers dont il est l’héritier, et nous expose sa philosophie dans ses rapports avec la notion de droit. This first volume of Soudabeh Marin's study tells us who Ostad Elahi was, notably by placing him in his genealogy and the universe of which he was the heir, and sets out his philosophy for its relationship with the notion of law.
Revue Des Mondes Musulmans Et De La Mediterranee
Intellectuels iraniens de l'entre deux-guerres2002 •
... Fr), Paris, Les Belles Lettres, (Collection Unesco d'auteurs contemporains, série persane), 153 p. GHANI, Cyrus, 1998, Iran and the rise of Reza Shah. ... HEDAYAT, Sadegh, 1953, trad, et présent, par Roger LESCOT, La chouette aveugle, Paris, José Corn, 199 p. ...
Mémoire mentionné sous la direction de Madame Aurélie Daher.
Although the principle of human dignity is formally embodied in the 1979 Iranian Constitution, the scope of its application differs from the 1948 Universal Declaration of Human Rights. This discrepancy results, in fact, from the interpretation of the principle of human dignity brought about and sustained by the Iranian Shiite clergy. The analysis proposed in this article wishes to answer two questions : What is the meaning of the principle of human dignity in Article 2 of the 1979 Constitution ? And what are its consequences in Iranian law ? By answering these questions, this article focuses on the significance of the principle of human dignity in Iranian law with regard to the meaning given to it by certain Shi'ite clergy, and also proposes to understand the reasons for different standards of legal treatment between the Iranian citizens. Indeed, as long as the Iranian constituent remains attached to a "particular interpretation" of human dignity based on the Koranic texts, a de jure difference between Iranian citizens remains. Consequently, a change of interpretation of the principle of human dignity appears necessary in order to avoid it being a vector for the hierarchization of individuals.
Cahiers du Cismodoc
Le chiisme et les quarante ans de la révolution iranienne2019 •
CISMOC - Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain, Naima El'Makrini
En janvier et février 2019, l’Iran célèbre le 40ème anniversaire de la révolution islamique qui a mené à la fondation de la République islamique en 1979. Il s’agit d’un élément majeur de l’histoire contemporaine de l’islam, du Moyen-Orient et du monde qui a eu et continue à avoir des conséquences géopolitiques importantes. Auteur.e.s : Felice Dassetto, Naïma El'Makrini, Abdessamad Belhaj.
After the Islamic revolution of Iran in 1979, the principle of formal equality was imprecisely defined in the new Constitution. This vagueness creates controversy. The article examines the principle of formal equality in the Iranian Constitution, and the reasons the ambiguity affects its definition and application. The study is based on Article 26 of the International Covenant on Civil and Political Rights 1966 (ratified by Iran), which provides the standard of being entitled to the equal protection of the law. The findings show that the Iranian Constitution does not meet the requirements of the principle of formal equality established by the Article 26 of the ICCPR. This conclusion can be drawn on the basis of analysing the Sharia law–based Constitution, which discriminates individuals on the basis of sex, religion and political opinion. In addition, the conclusion is supported by the review of speeches and documents submitted by Iran before the UN bodies. The study argues that the Constitution and some elements of Iranian legislation should be amended to reflect international norms. Le droit à l’égalité est au fondement de la création des dispositions visant à assurer la protection des droits de l’homme. Après la Révolution islamique de 1979 en Iran, les promoteurs de la Constitution iranienne ont défini le principe d’égalité formelle de façon très imprécise. Ce manque de précision a suscité nombre de controverses. Le présent article examine ce principe d’égalité formelle tel qu’il est développé dans la Constitution iranienne, ainsi que les raisons de l’ambiguïté dont souffrent sa définition et son application. L’étude se fonde sur l’article 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 (ratifié par l’Iran), qui prévoit la norme d’égale protection de la loi. En nous attachant à son étude, ainsi qu’à celle des législations, discours et documents présentés par les autorités iraniennes devant les instances onusiennes, nous avons constaté que le principe d’égalité formelle n’est pas assuré par la Constitution iranienne. Fondée sur la charia, la protection que cette dernière accorde aux citoyens est discriminatoire ou lacunaire, différente selon leur sexe, leur religion ou leurs convictions et opinions politiques. Une révision de la Constitution et de l’ensemble de la législation iranienne se révèle dès lors nécessaire.
Cahiers Internationaux De Sociologie
Les nouveaux intellectuels en Iran2008 •
Confluences Mediterranée
Approche comparée du constitutionalisme en Iran2020 •
Recherches sémiotiques
Quand l’altérité revient au même : la Perse antique et ses traductions dans l’Iran moderne2009 •
Revue Techniques et culture, janvier-juin 2002, éditions de la MSH - CNRS, pp. 29-57
Les identités du zurkhâne iranien.pdf2002 •
2013 •
2019 •
2019 •
Cahiers de Studia Iranica, 56
Vaqf en Iran: Aspects culturels, religieux et sociaux, Paris: Peeters, 2015.Cahiers D Etudes Sur La Mediterranee Orientale Et Le Monde Turco Iranien
Islam et démocratie: de la nécessité d'une contextualisation. L'exemple iranien1999 •
Revue Droit de Cités
Laïcité. Navigation d'un concept autour de la Méditerranée2010 •
Transcontinentales Societes Ideologies Systeme Mondial
Iran, une puissance régionale sans expérience2006 •
2004 •
2020 •
2017 •