Chamalières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chamalières
Chamalières
Pavillon Majestic.
Blason de Chamalières
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Clermont Auvergne Métropole
Maire
Mandat
Louis Giscard d'Estaing
2020-2026
Code postal 63400
Code commune 63075
Démographie
Gentilé Chamaliérois
Population
municipale
17 454 hab. (2021 en diminution de 0,61 % par rapport à 2015)
Densité 4 630 hab./km2
Population
agglomération
273 078 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 28″ nord, 3° 04′ 04″ est
Altitude Min. 385 m
Max. 582 m
Superficie 3,77 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clermont-Ferrand
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Chamalières
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chamalières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chamalières
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Chamalières
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Chamalières
Liens
Site web ville-chamalieres.fr

Chamalières est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. À l'instar de sa voisine Royat, la ville est une des deux grandes stations thermales situées à proximité directe de Clermont-Ferrand. Toutes deux forment un ensemble thermal important tant à l'échelle régionale que nationale.

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand. Ses habitants sont appelés les Chamaliérois et les Chamaliéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Chamalières est située à l'ouest de Clermont-Ferrand. Elle est communément surnommée le « Neuilly-sur-Seine » de Clermont-Ferrand, avec de nombreuses villas cossues, des immeubles en pierre de taille et parcs urbains sur les hauteurs de Clermont-Ferrand et du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.

La ville se situe entre Clermont-Ferrand et Royat, ville thermale possédant un casino appartenant également à la commune de Chamalières.

Quatre communes sont limitrophes de Chamalières[1] :

Communes limitrophes de Chamalières
Orcines Chamalières Clermont-Ferrand
Royat Ceyrat

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Lucien Gachon a réalisé une étude géologique de la commune en 1983[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Elle est traversée par la Tiretaine, enterrée en grande partie « sur les deux tiers de sa longueur », « pour des raisons sanitaires et pratiques »[CHAM 1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 563,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records CLERMONT-FD (63) - alt : 331m, lat : 45°47'12"N, lon : 3°08'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1923 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 0,6 3 5,3 9,1 12,6 14,5 14,4 10,9 8,3 3,9 1,4 7,1
Température moyenne (°C) 4,3 5,1 8,3 10,9 14,8 18,4 20,6 20,6 16,7 13 7,9 5 12,1
Température maximale moyenne (°C) 8 9,5 13,7 16,6 20,5 24,2 26,8 26,8 22,5 17,8 12 8,6 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−23,1
05.01.1971
−29
14.02.1929
−21,3
11.03.1931
−7,1
08.04.03
−4,2
02.05.1938
1
02.06.1975
3,8
03.07.1948
2,4
24.08.1980
−3
24.09.1928
−9,2
29.10.1997
−11,8
23.11.1993
−25,8
18.12.1933
−29
1929
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
30.01.02
25,9
28.02.1960
26,6
25.03.1981
31,3
16.04.1949
33
17.05.1945
40,9
26.06.19
40,7
31.07.1983
40,4
24.08.23
36,8
16.09.1987
33,2
02.10.23
24,7
08.11.15
21,9
30.12.1925
40,9
2019
Ensoleillement (h) 846 1 096 1 654 1 791 1 997 2 252 2 556 2 432 1 914 136 903 777 19 579
Précipitations (mm) 26,6 18,7 26,1 51,1 66,5 67,5 63,3 62 57,5 48,8 46,2 29,1 563,4
Source : « Fiche 63113001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

À la frontière avec Clermont-Ferrand, plusieurs rues ainsi que deux boulevards font office de frontière avec Chamalières : de la voie ferrée vers la rue du Puy-Vineux, la rue des Beaumes, la rue des Gravouses, la rue Camille-Desmoulins, la rue Descartes, une partie de l'avenue Bergougnan, puis le boulevard Berthelot suivi du boulevard Duclaux, jusqu'au carrefour avec l'avenue Pasteur, jusqu'aux rues Gourgouillon et de Bellevue. Il s'agit d'un axe partiellement classé en route départementale (on relève une borne de la RD 805) à une voie de circulation dans chaque sens ; sur le boulevard Berthelot, une voie est réservée aux bus. Le boulevard Aristide-Briand, prolongeant le boulevard Duclaux, est à sens unique et à trois voies de circulation.

Depuis la place de Jaude et dans le prolongement de la rue Blatin, la route métropolitaine (RM) 68 dessert le quartier du Carrefour Europe par l'avenue de Royat. Celle-ci continue vers Royat et le sommet du puy de Dôme.

L'avenue Pasteur correspond à une partie de la RM 5 (il existe aussi une RM 5c correspondant à la rue Pierre-Poisson ainsi qu'une RM 5d correspondant à l'avenue Paul-Bert)[1].

La RM 69 emprunte successivement les avenues Bergougnan, Voltaire et Valéry-Giscard-d'Estaing (anciennement avenue de Fontmaure[9]).

Au sud de la commune, la RM 143 dessert le quartier des Galoubies (boulevard Gambetta).

La RM 943 emprunte l'avenue Joseph-Claussat, rénovée en 2013, avant de revenir sur le territoire de la commune de Clermont-Ferrand croiser la RM 941 montant vers Limoges ; cette RM 943 continue vers Durtol et Pontgibaud.

Enfin, la RM 944 relie Durtol à Ceyrat par l'avenue Thermale ; elle se substitue à la RM 68 entre le siège de France 3 Auvergne et le carrefour de la place Allard à Royat.

La municipalité a défini trois zones de stationnement (vert, orange, rouge), dont le tarif horaire varie, dans les rues du centre-ville et sur l'avenue de Royat. Les résidents, les professionnels ainsi que les propriétaires de véhicules électriques ou hybrides bénéficient de tarifs spécifiques[CHAM 2].

La ville compte six parkings aériens et deux parkings souterrains[CHAM 3].

Aménagements cyclables[modifier | modifier le code]

La ville a obtenu le clou rouillé décerné par la Fédération française des usagers de la bicyclette en 2008, pour son absence d'aménagements cyclables[10].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Chamalières est desservie par une gare ferroviaire, située sur la ligne d'Eygurande - Merlines à Clermont-Ferrand : la gare de Royat - Chamalières, desservie par des TER Auvergne reliant Clermont-Ferrand à Durtol - Nohanent ou Volvic.

Le schéma de cohérence territoriale du Grand Clermont prévoit la création d'une halte au droit du lycée de Chamalières[11].

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Un bus de la ligne B à l'arrêt Europe
La commune est desservie par le réseau T2C. Ce bus est arrêté sur le site propre du carrefour Europe.
Boulevard Berthelot
Boulevard Berthelot, à la frontière entre Chamalières (à droite) et Clermont-Ferrand (à gauche). Un couloir de bus a été aménagé au centre.

La ville est desservie par plusieurs lignes du réseau T2C :

  • la ligne B reliant la place Allard à Royat au stade Marcel-Michelin via la place de Jaude et la gare SNCF ; à Chamalières, cette ligne dessert le carrefour Europe (arrêt en site propre) et la mairie, elle emprunte exclusivement l'avenue de Royat ;
  • la ligne C reliant les Tamaris au lycée Descartes à Cournon-d'Auvergne ; à la frontière avec Clermont-Ferrand, elle emprunte le boulevard Berthelot au moyen d'un couloir bus qui lui est réservé (desserte du quartier de la Galaxie) ;
  • la ligne 5 reliant Royat Pépinière à Gaillard, empruntant un itinéraire commun avec la ligne B jusqu'au carrefour Europe ;
  • la ligne 9 empruntant le boulevard Berthelot (desserte du quartier de la Galaxie) ;
  • la ligne 10 reliant Durtol à Aulnat ; dans la commune, elle emprunte l'avenue Joseph-Claussat ;
  • la ligne 13 reliant dessert les Hauts de Chamalières, le lycée, le collège Teilhard-de-Chardin, la mairie, le parc Montjoly, la gare et le quartier des Galoubies avant de revenir à Clermont-Ferrand par le quartier des Salins, et au-delà vers Aubière et Pérignat-lès-Sarliève.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chamalières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[15] et 273 078 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (98,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (98,7 %), forêts (1,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Fontaine faisant office de rond-point.

Au XIXe siècle, l'urbanisation de Clermont était conséquente puisque « Clermont, Montferrand, Bourdon ne semblent former qu'une même et vaste cité[21] ».

Le carrefour Europe est en fait, outre un quartier, un carrefour de plusieurs routes : avenue de Royat sur l'axe Royat – Clermont-Ferrand, l'avenue Aristide-Briand au sud et l'avenue de Fontmaure au nord. Il est caractérisé par un urbanisme sur dalles. L'ancien siège du conseil régional d'Auvergne a été bâti par les architectes Michel Tournaire et Paul Faye architectes de l'agence Faye et Tournaire. En juin 2014, le conseil régional a déménagé près du quartier de Montferrand à Clermont-Ferrand.

Il existe une zone piétonne, où la marche à pied est particulièrement utilisée[11].

Le plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé le 29 septembre 2011[CHAM 4].

Logement[modifier | modifier le code]

Le secteur collectif est concentré dans la ville et plus particulièrement l'offre en petits logements[11].

En 2013, Chamalières comptait 11 868 logements, contre 11 748 en 2007. Parmi ces logements, 82,7 % étaient des résidences principales, 6,4 % des résidences secondaires et 10,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 18 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 81,8 % des appartements[INS 1]. Le nombre de logements vacants a augmenté entre 2007 et 2012 (1 340 contre 1 333) du fait que les actifs souhaitent « conserver leur bien » en attendant leur retraite, conséquence d'une baisse de la population. Le peu de réserves foncières empêche la construction d'ensembles immobiliers favorisant une augmentation de la population[22]. Entre 2008 et 2013, ce nombre baisse (1 296 contre 1 481)[INS 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 54,6 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (52,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,3 % (contre 2,6 %)[INS 2].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Avenue Aristide-Briand
Avenue Aristide-Briand, en direction du carrefour Europe. Elle pourra constituer une partie de la liaison sud-ouest.

Le centre de Chamalières reste peu encombré. Toutefois, le trafic dans l'agglomération clermontoise est concentré sur les boulevards de contournement. La liaison reliant le carrefour des Pistes à Chamalières est constituée de routes à deux ou trois voies de circulation (à Clermont-Ferrand : l'avenue Fernand-Forest, les boulevards Daniel-Mayer, Maurice-Pourchon, Gordon-Bennett, Lavoisier et Berthelot, puis à Chamalières, les avenues Bergougnan, Voltaire et de Fontmaure) correspondant à la route départementale 69[1]. Elle devrait se prolonger du carrefour Europe jusqu'à la déviation de Beaumont (route départementale 2089), sous le nom de « liaison urbaine sud-ouest » jusqu'à l'avenue de la Libération, puis en « avenue sud » jusqu'à la place Henri-Dunant à Clermont-Ferrand, au droit du CHU Gabriel-Montpied[11].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune de Chamalières est soumise à quatre risques naturels.

Concernant l'inondation, deux plans de prévention du risque inondation ont été prescrits en 1998 (pour la Tiretaine — l'arrêté a été approuvé le [23]) et en 2014 (pour les crues à débordement lent de cours d'eau)[24]. Les habitations en bordure de la Tiretaine sont directement concernées par ce risque, par crue torrentielle ou par ruissellement urbain. L'état de catastrophe naturelle a été décrété à de multiples reprises, dont trois fois en 1999[CHAM 5].

Les mouvements de terrain dans la commune sont caractérisés par « des chutes de pierres et de blocs, [et] par le retrait-gonflement des sols argileux ». L'état de catastrophe naturelle a été reconnu notamment en 2002. Trois quartiers sont touchés : Hermitage/Rothimard, Beaumes et Bargoin (rue des Montagnards) ; dans ces secteurs, toute construction est interdite[CHAM 5].

La commune est aussi soumise au risque sismique (zone de sismicité modérée, niveau 3)[24] ainsi qu'au risque feu de forêt[24].

Elle est aussi concernée par deux risques technologiques :

  • bien que située hors des grands axes, le risque « transport de matières dangereuses » s'applique du fait de la présence d'une voie ferrée[24],[23], mais ces véhicules transportant des hydrocarbures peuvent emprunter les boulevards Berthelot et Duclaux[CHAM 5] ;
  • la présence d'une mine de bitume expose la commune au risque minier[23].

La commune fait également partie d'un territoire à risque important d'inondation[24].

Un dossier d'information communal sur les risques majeurs a été rédigé par la mairie[CHAM 6].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Chamaliérois.

Le nom de Chamalières pourrait venir du nom du Temple de Mercure, Cadmillus, « desservi par des jeunes garçons et par des jeunes filles [appelés] Cameli Juvenes et Camelœ Juvenes »[25].

Chamalières fait partie de l'aire linguistique de l'occitan et plus précisément du nord-occitan[26]. Dans cette langue la ville est nommée Chamalièras[27],[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

La source des Roches était un lieu important du culte des fontaines des Gaulois[29].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Quelques auteurs attribuaient la fondation de la ville à saint Genès, évêque de Clermont, en 650[21], où l'église est le monument principal[25].

Chamalières appartenait aux dauphins d'Auvergne. Étienne, comte d'Auvergne qui y résidait vers 881, fondait alors « cinq églises dont quatre ont totalement disparu[25] ».

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Chamalières est l'ancien faubourg de la ville d'Auvergne. Elle était une simple ville de passage pour relier Clermont-Ferrand à Saint-Mart — une fête était célébrée tous les 25 avril — et à Royat[21].

Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux hôtels et résidences sont réquisitionnés pour servir d'hôpitaux temporaires afin de soigner les blessés[30].

Elle abrite le premier fabricant de pneumatiques pour bicyclette, la société Torrilhon. L'usine fermera en 1937 et sera détruite en 1977 (entre l'actuelle carrefour de l'Europe et l'école Jules Ferry).

L'histoire récente de Chamalières est marquée par la déclaration de candidature à la présidence de la République, en 1974, depuis le balcon de la mairie, du maire de Chamalières Valéry Giscard d'Estaing.

Il l'emportera au premier tour sur Jacques Chaban-Delmas, Premier ministre de Georges Pompidou, et au second tour face à François Mitterrand, avec près de 425 000 voix d'avance.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les dernières élections présidentielles ont été marquées par une prédominance de la droite.

Résultats des élections présidentielles
Année Élu(e) Battu(e) Participation
2002 Jacques Chirac (UMP) 90,22 % Jean-Marie Le Pen (FN) 9,78 % 83,16 %[MIN 1]
2007 Nicolas Sarkozy (UMP) 61,94 % Ségolène Royal (PS) 38,06 % 86,85 %[MIN 2]
2012 François Hollande (PS) 44,07 % Nicolas Sarkozy (UMP) 55,93 % 83,88 %[MIN 3]
2017 Emmanuel Macron (LREM) 83,32 % Marine Le Pen (FN) 16,68 % 77,34 %[MIN 4]

Les trois dernières élections législatives ont quant à elles été marquées par la victoire de Louis Giscard d'Estaing dans la 3e circonscription du Puy-de-Dôme en 2002 et 2007, même s'il a été battu en 2012 par Danielle Auroi par 50,92 % des voix[MIN 5] (le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010 n'a pas affecté la commune).

Résultats des élections législatives
Année Élu(e) Battu(e) Participation
2002 Louis Giscard d'Estaing 65,35 % Danielle Auroi 34,65 % 61,92 %[MIN 6]
2007 Louis Giscard d'Estaing 66,56 % Mireille Lacombe 33,44 % 62,74 %[MIN 7]
2012 Danielle Auroi 50,92 % Louis Giscard d'Estaing 49,08 % 65,21 %[MIN 8]

Aux élections européennes, le taux de participation reste faible. En 2014, la liste FN n'arrive qu'en quatrième position avec 12,74 % des voix.

Résultats des élections européennes
Année Élu(e) Battu(e) Participation
2004 Brice Hortefeux (UMP) 38,56 % Catherine Guy-Quint (PS) 22,51 % 48,98 %[MIN 9]
2009 Jean-Pierre Audy 44,23 % Jean-Paul Besset 15,71 % 47,01 %[MIN 10]
2014 Liste UMP 28,29 % Liste UDI-MoDem 21,39 % 51,25 %[MIN 11]

Aux élections régionales, la majorité des électeurs ont voté pour les candidats battus. Toutefois, en décembre 2015, la liste de Laurent Wauquiez, comprenant également le maire de la ville de Chamalières, l'emporte largement avec 57,85 % des suffrages exprimés, « le [deuxième] meilleur score d'Auvergne » après Le Puy-en-Velay[31].

Résultats des élections régionales
Année Élu(e) Battu(e) Participation
2004 Pierre-Joël Bonté 34,58 % Valéry Giscard d'Estaing 65,42 % 68,35 %[MIN 12]
2010 René Souchon 43,48 % Alain Marleix 56,52 % 59,22 %[MIN 13]
2015 Laurent Wauquiez 57,85 % Jean-Jack Queyranne 33,41 % 62,99 %[MIN 14]

Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Louis Giscard d'Estaing, est opposé à deux autres candidats, un de gauche (Éric Spina) et un autre de droite. Le maire sortant a été réélu au premier tour avec 58,42 % des voix. Seule sa liste comprend des élus au conseil communautaire, au nombre de cinq. Eric Spina obtient 22,99 % des voix. Le taux de participation est de 61,67 %[MIN 15]. Il est réélu le [32].

Aux élections départementales de 2015, le binôme Marie-Anne Basset - Jean-Ponsonnaille, élu dans le canton, a recueilli 55,81 % des suffrages exprimés. 45,08 % des électeurs ont voté (5 444 votants sur 12 075 inscrits)[MIN 16].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé de trente-trois membres, dont neuf adjoints[32],[CHAM 7].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1876 1881 Émile Kuhn   brasseur de bière[33]
1881 1903 Pierre Poisson    
1903 1904 Adrien Morin    
1904 1906 Hippolyte Chatrousse    
1906 1911 Édouard Baudry    
1911 1912 Antoine Collier    
1912 1919 Jean Veissier    
1919 1967 Pierre Chatrousse    
1967 1974 Valéry Giscard d'Estaing RI Conseiller général du canton de Rochefort-Montagne (1958-1974)
Député de la 2e circonscription du Puy-de-Dôme
Ministre de l'Économie et des Finances (1969-1974)
1974 2005
(décès)
Claude Wolff UDF
puis SE
ou DVD
Député (1981-1984[34]), député européen
Conseiller général du canton de Rochefort-Montagne (1976-1988) puis du canton de Chamalières (1992-2005)
Expert-comptable[34]
2005 En cours
(au [32])
Louis Giscard d'Estaing UMP puis UDI Député de la 3e circonscription du Puy-de-Dôme de 2002 à 2012[35]
2e vice-président de Clermont Auvergne Métropole chargé de la solidarité territoriale et de la politique de la ville[36]

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Chamalières dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif, du conseil de prud'hommes, du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal des pensions, du tribunal paritaire des baux ruraux de Clermont-Ferrand, ainsi que du tribunal des affaires de sécurité sociale du Puy-de-Dôme[37].

Au milieu du XIXe siècle, Chamalières faisait partie de la section nord des Justices de paix[38].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune s'occupe du nettoyage des espaces publics, sans avoir recours aux produits chimiques[CHAM 8].

La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération. À Chamalières, le service s'effectue en délégation, pour les collectes en porte-à-porte, pour les encombrants à domicile, les points d'apport volontaire et la maintenance des bacs[39].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Face de l'obélisque des trente ans du jumelage
Face de l'obélisque des trente ans du jumelage.

Au 13 février 2015, Chamalières est jumelée avec trois communes[40]. Ces jumelages sont des coopérations décentralisées :

  • Drapeau de l'Allemagne Geretsried (Allemagne) depuis 1983[CHAM 9], dans la thématique de la culture, du tourisme et du patrimoine ;
  • Drapeau du Mali Kendié (Mali) depuis 2007 pour le développement rural et agricole et depuis 2008 pour l'eau, l'assainissement et les déchets ;
  • Drapeau du Mali Endeguem (Mali) depuis 2008 pour le développement rural et agricole.

Chamalières a organisé entre le 29 mai et le les trente ans du jumelage avec la ville allemande de Geretsried. Un obélisque a été érigé dans le quartier du carrefour Europe ou espace Jean-Monnet et a été inauguré le [CHAM 10],[CHAM 11]. Il comprend deux inscriptions, sur une face, en français :

« Notre amitié est comme une rose que nous soignons à toujours refleurir et qui survivra à tous les hivers. »

et sur une autre face, sa traduction en allemand, l'obélisque étant le « cadeau de la ville de Geretsried[CHAM 11] » :

« Unsere Freundschaft ist wie eine Rose, die wir immer wieder zum Blühen bringen und die alle Winter überstehen wird. »

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 17 454 habitants[Note 4], en diminution de 0,61 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2271 6641 8602 0679221 0331 0251 1011 163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2421 2421 2591 4001 4701 8072 3532 4302 698
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8982 9413 7405 5026 2607 3418 56411 21611 473
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
14 83717 77518 07517 48617 30118 13617 68917 46717 282
2021 - - - - - - - -
17 454--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,6 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 520 hommes pour 9 690 femmes, soit un taux de 56,30 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
3,2 
9,8 
75-89 ans
14,9 
19,3 
60-74 ans
21,6 
18,6 
45-59 ans
18,6 
19,6 
30-44 ans
14,6 
17,9 
15-29 ans
16,7 
13,7 
0-14 ans
10,5 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Chamalières dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'un des trois groupes scolaires (écoles maternelle et élémentaire) Jules-Ferry (respectivement cinq et onze classes), Montjoly (resp. quatre et six + CLIS) et Paul-Lapie (resp. cinq et neuf)[CHAM 12],[46].

Ils poursuivent leur scolarité au collège Teilhard-de-Chardin[46], géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme (les élèves habitant aux numéros pairs des rues Descartes et du Puy-Vineux se rendent au collège du quartier de Trémonteix à Clermont-Ferrand)[47].

La région gère le lycée hôtelier (ainsi que sa section d'enseignement général et technologique)[46]. Le lycée de Chamalières[48] assure les filières générales et propose une section européenne anglais ainsi qu'en enseignement d'exploration en EPS[49]. Il forme les élèves au CAP agent polyvalent de restauration[50], au baccalauréat professionnel cuisine ou service[51] ou au baccalauréat sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration[52]. Il propose aussi des BTS hôtellerie et tourisme ainsi que des mentions complémentaires. Tous les lycéens devraient, au vu de la carte scolaire, fréquenter ce lycée, à l'exception des habitants des rues du Puy-Vineux et Descartes, aux numéros pairs, se rendant alors au lycée Jeanne-d'Arc ou au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand. Les élèves suivant la filière STI2D se rendent au lycée Lafayette ou Roger-Claustres tandis que ceux de la filière STMG sont scolarisés au lycée Sidoine-Apollinaire[53].

Dans l'enseignement privé, l'institution Sainte-Thècle assure les cours de l'élémentaire au lycée[46].

L'école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE), composante de l'université Blaise-Pascal, forme les étudiants aux métiers de l'enseignement des 1er et 2d degrés[54].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Deux manifestations sont organisées au théâtre du casino de Royat :

Le Festival Astr'Auvergne est organisé depuis 2021 dans le stade Chatrousse de la ville en juillet[56]. Il est organisé par l'astrophysicien chamalièrois Nicolas Laporte. Plusieurs astrophysiciens et astronautes sont reçus chaque année, dont Étienne Klein, Hervé Dole, Michel Tognini, Yaël Nazé, Brigitte Zanda, ou encore Romain Charles.

Santé[modifier | modifier le code]

La clinique des 6 Lacs, sur le site de l'ancienne clinique Saint-Antoine, à l'ouest du carrefour Europe, a été mise en service en 2013. Construite pour les besoins de l'agglomération clermontoise, elle est spécialisée dans les soins de suite et de réadaptation. Sa capacité d'accueil est de 1 500 patients à l'année et a permis de créer cinquante emplois. Sur les cent lits existants, dix sont spécialement destinés à l'accueil des adultes en état végétatif chronique ou pauci-relationnel. Le chantier de cette unique clinique du département a été terminé le 15 juillet 2013[57].

Le siège social et la Direction Générale de l'Association Hospitalière Sainte-Marie sont installés à Chamalières.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune de Chamalières possède plusieurs installations sportives.

Le complexe sportif Claude-Wolff, nommé en hommage à l'ancien maire[Quand ?], situé dans la forêt du Colombier à 600 m d'altitude, est isolé de la ville. Ce complexe est destiné à la pratique du football (sur terrain synthétique, club résident : FC Chamalières, qui évolue en National 2 ) et de l'athlétisme (club résident : Chamalières Athlétisme)[CHAM 13].

Plus bas, sur la voie romaine, le Tennis Club du Colombier (six courts)[CHAM 14], créé en septembre 1974 à l'initiative de Claude Wolff, alors maire[58], puis le complexe sportif du Colombier accueillent des compétitions de haut niveau. Pour ce dernier, y résident le club de tir à l'arc et les clubs de gymnastique[CHAM 15].

Dans le quartier des Galoubies, le complexe sportif Pierre-Chatrousse est composé de sept salles de sport et d'un terrain extérieur ; les clubs d'arts martiaux, le club de rugby (Rugby Club Stade Chamalières) et le club de volley (Volley-Ball Club Chamalières) utilisent ces installations[CHAM 16]. Le centre aquatique des Hautes-Roches, propriété de la communauté urbaine, est composé d'un bassin olympique et d'un bassin couvert avec séances d'aquagym[CHAM 17],[59].

Chamalières compte plusieurs clubs sportifs :

  • en sports nautiques : Chamalières Montferrand Natation + Activités Subaquatiques ;
  • en loisirs et détente : Boules Chamaliéroises, Pétanque Chamaliéroise, Société de Chasse, Pêcheurs sans frontières, Auvergne Pêche Aventure ;
  • en sports individuels : Amicale Sport santé (cyclotourisme), Arc Club Chamalières, Athlétisme ASPTT Chamalières, Badminton, Cycle Olympique Chamaliérois COC, Cyclotourisme, CSHA (Ski), Tennis Club du Colombier (créé en 1974[58]), Union Sportive Gymnastique, Club de Gym 3e Âge ;
  • en sports collectifs : un club de basket-ball (Étoile de Chamalières), un club de handball, un club de foot (FC Chamalières, 410 licenciés[Quand ?]), un club de rugby et un club de volley-ball (Volley-Ball Club Chamalières), Pilou ;
  • en arts martiaux et sports de combat : aïkido, judo, karaté Yoseikan Budo, un club d'escrime, de la lutte, deux sections de viet vo dao (adultes et enfants).

Médias[modifier | modifier le code]

Le siège régional de France 3, France 3 Auvergne, est situé à Chamalières, entre le carrefour Europe et Royat.

Les kiosques vendent les quotidiens nationaux ainsi que La Montagne (édition de Clermont-Métropole).

Les principales radios nationales ainsi que France Bleu Pays d'Auvergne sont captées sur le territoire de la commune.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 30 349 , ce qui plaçait Chamalières au 15 220e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[60].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 11 223 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,4 % d'actifs dont 67,6 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs[INS 3].

On comptait 5 888 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 707, l'indicateur de concentration d'emploi est de 76,4 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[INS 4].

La population active de 15 à 64 ans était majoritairement composée de cadres et de professions intellectuelles supérieures (2 486 pour 8 464 actifs). Les employés sont 2 132, dont 1 860 ont un emploi. La part des agriculteurs exploitants est en revanche nulle (trois en 2008)[INS 5].

En outre, la commune compte 5 940 emplois dont la majorité est détenue par les employés, qui sont 32,8 %, les professions intermédiaires avec 28 %, les cadres avec 18,4 % ; pour ces trois catégories socio-professionnelles, cette part est supérieure aux moyennes départementale et nationale, les ouvriers avec 14,7 %, les artisans, commerçants et chefs d'entreprise avec 5,9 %, puis les agriculteurs exploitants avec 0,1 %[INS 6].

En revanche, la majorité des emplois relève du secteur administratif (42,3 %)[INS 7].

6 615 des 7 707 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 85,8 %) sont des salariés[INS 8]. 20,3 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 9].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Chamalières comptait 922 entreprises : 38 dans l'industrie, 56 dans la construction, 593 dans le commerce, les transports et les services divers et 235 dans le secteur administratif[INS 10].

En outre, elle comptait 1 027 établissements[INS 11].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Chamalières a connu un riche passé viticole, une grande partie de la commune était autrefois plantée de vignes[61].

Chamalières ne comptait qu'une seule exploitation agricole, d'une superficie d'un hectare, au recensement agricole de 2010[62].

Industrie[modifier | modifier le code]

L'industrie du caoutchouc fut une activité importante de la commune[63].

C'est à Chamalières que se trouve l'imprimerie de la Banque de France. Elle est entourée de murs et barbelés de cinq mètres de hauteur. C'est la seule imprimerie de France où ont été imprimés les billets en francs et où sont aujourd'hui imprimés les euros et les francs CFA[64].

Commerce et services[modifier | modifier le code]

La base permanente des équipements de 2015 recensait cinquante commerces, dont deux supermarchés, cinq épiceries, douze boulangeries, six boucheries-charcuteries, un magasin de produits surgelés, deux poissonneries, quatre librairies-papeteries-vendeurs de journaux[65].

Tourisme[modifier | modifier le code]

L'office de tourisme de Royat-Chamalières, compétent dans la commune, se situe sur la commune limitrophe de Royat, à proximité de la place Allard.

Au , la commune comptait quatre hôtels, totalisant 94 chambres : deux hôtels trois étoiles et deux hôtels non classés[INS 12].

Grotte du Chien[modifier | modifier le code]

La grotte du Chien est une grotte située dans la commune, dans laquelle se trouve une mofette qui dégage des émanations de dioxyde de carbone. Pour démontrer au public la réalité de ces émanations, on y descendait autrefois un chien qui, au bout de quelques minutes, titubait, car il était asphyxié : le dioxyde de carbone étant plus lourd que l'air, celui-ci stagne vers le bas ; on le remontait alors à l'air libre, où il pouvait à nouveau respirer normalement. De nos jours, on y descendait une bougie qui s'éteignait aussitôt, ou bien on y faisaitt flotter des bulles de savon. Le public pouvait aussi y descendre et s'asseoir sur le « banc des belles-mères » où, au bout de quelques minutes, on ressentait des vertiges et des picotements dans le nez ; il fallait alors remonter, car l'asphyxie est vite arrivée. Il était déconseillé d'y laisser descendre des enfants, car leur nez étant plus bas que celui des adultes, ils ressentent plus rapidement l'effet du gaz.

La grotte du Chien a été exploitée jusqu'en 2004. La mairie de Chamalières s'est portée acquéreur de la grotte, mais n'a pas encore relancé l'activité touristique[66].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Eglise de Chamalières par Charles Bour et Hubert Clerget au XIXe siècle. Bibliothèque du patrimoine de Clermont-Ferrand.

Chamalières compte quatorze édifices inscrits aux monuments historiques[67].

  • Église Notre-Dame, construite entre le Xe et le XIIe siècle, classée monument historique en 1840[68]. Tout à côté (angle de la rue du Languedoc et de la rue Lufbery), il ne reste presque rien de l'ancienne église Saint-Paul de Chamalières, du XIIe siècle, inscrite monument historique le 30 septembre 1942[69].
  • Établissement thermal construit par l'architecte Agis-Léon Ledru entre 1852 et 1856, inscrit monument historique le 10 septembre 1990[70].
  • Gare de Royat - Chamalières, inscrite monument historique le 25 novembre 1994 en tant que « conception typique de l'architecture publique de la fin du XIXe siècle »[71].
  • Pavillon Majestic, inscrit monument historique le 29 octobre 1975[72].
  • Grand Hôtel et Majestic Palace, inscrit monument historique le 7 mai 2021[73].
  • Villa Lafond, y compris son jardin, inscrite monument historique le 26 octobre 2000[74].
  • Maison Gauthier, inscrite monument historique le 13 décembre 2000[75].
  • La source des Roches, site archéologique fouillé en 1968 et 1970-1971 près de l'avenue Jean-Jaurès, où ont été trouvées la plus grande collection d'ex-voto gallo-romains en bois et une inscription gauloise.
  • De nombreuses villas de Valentin Vigneron et d'Ernest Pincot.
  • Monastère des Clarisses capucines (transfert en 1930 du monastère fondé à Lorgues en 1827).
  • Grand Séminaire de Richelieu, inscrit monument historique le [76].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Galerie municipale d'art contemporain, dans le quartier du carrefour Europe[CHAM 18].
  • Centre Courty, dans le quartier de Beaulieu : activités de bridge et de Scrabble[CHAM 19].
  • Bibliothèque Amélie-Murat, du réseau des bibliothèques de Clermont Auvergne Métropole, dans le quartier du carrefour Europe[CHAM 20].
  • Bibliothèque sonore Jean-Anglade, établissement de l'association des donneurs de voix, destinée aux personnes handicapées[CHAM 21].
  • Bibliothèque diocésaine Richelieu, du grand séminaire de Clermont, fondé en 1656 ; spécialisée dans les publications religieuses depuis son ouverture en 1980[CHAM 22].
  • Musée de la Résistance, de l'Internement et de la Déportation[77], fondé en 1994 par l'ancien résistant Jean Bac[78]. Anciennement géré par l'association du Musée de la résistance, de l'Internement et de la Déportation[79] dont Micheline Vaillant, ancienne résistante des Francs-tireurs et partisans français, fut présidente[80], il est depuis 2018 un des musées de Clermont Auvergne Métropole. Il propose des expositions sur le thème de la Seconde Guerre mondiale. Il est situé à la limite de Clermont-Ferrand et de Chamalières, place de Beaulieu, non loin de la villa du 2bis avenue de Royat aujourd'hui détruite[81], où se trouvait l'antenne du KDS (Kommando der SIPO und SD) et de la place du Souvenir, où est érigé le monument dédié aux martyrs de la Résistance et de la Déportation.
  • La FAC (Fontmaure Art Culture Chamalières Charreton) : inaugurée en 2023 par le maire Louis Giscard d'Estaing. Ce pôle culturel situé dans l'ancien hôpital Fontmaure réunit l'école municipale de gravure, une artothèque, un lieu de récital et de conférence dans l'ancienne chapelle et un espace muséal dédié au peintre Victor Charreton.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune de Chamalières possède plusieurs parcs[CHAM 23] :

  • le parc Montjoly (2 000 m2), près de la mairie, place Claude-Wolff ;
  • le square Champréal (3 200 m2), boulevard Gambetta ;
  • le square Bergson (2 400 m2), rue Bergson ;
  • l'espace Beaulieu (6 000 m2), avenue Bergougnan ;
  • le parc Bargoin (8 000 m2), chemin de Beaumont, propriété du conseil départemental.
  • le "Jardin de traverse" (850m²) : entre l'avenue Aristide Briand et la rue Emile Zola

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Claude Wolff
Claude Wolff, maire de Chamalières de 1974 à 2005.

Personnalités nées à Chamalières[modifier | modifier le code]

Personnalités décédées à Chamalières[modifier | modifier le code]

Autres personnalités liées à Chamalières[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Chamalières Blason
De gueules à la fasce d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Chamalières
Alias du blason de Chamalières
De gueules à la fasce d'argent, à la lettre C capitale d'or brochant sur le tout.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André-Georges Manry et Pierre Chazal, Chamalières, Les Amis du vieux Chamalières, , 388 p. (EAN 9782402228152).
  • Charles-Laurent Salch, Roland Pont et al., Nouvel Atlas Châteaux et fortifications du Puy-de-Dôme (63), Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe, , 210 p. (ISSN 1253-6008, OCLC 731706922)
    Atlas nos 49/50/51/52, 2009, réalisé en collaboration avec Danielle Fèvre et Jérôme-M. Michel. Chamalières p. 41
  • « Inventaire du patrimoine thermal. Royat - Chamalière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur villesdeaux.com, (consulté le ).
  • Robert Vernet, Chamalières, mémoire en images, éditions Sutton, 1998.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

INSEE[modifier | modifier le code]

  1. a et b LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
  6. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012.
  7. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
  8. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
  9. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  10. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  11. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  12. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .

Ministère de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. « La Tiretaine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  2. « Stationnement »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  3. « Parkings »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. « Plan local d'urbanisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. a b et c « Prévoir les risques majeurs D.I.C.R.I.M. Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  6. « Risques majeurs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  7. « Elus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  8. « Chamalières : Ville Responsable en matière de gestion environnementale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  9. « Jumelage »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  10. « Jumelage Chamalières-Geretsried »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Agenda, (consulté le ).
  11. a et b « Jumelage : 30 ans d'amitié en images »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Actualités, (consulté le ).
  12. « Etablissements scolaires » (consulté le ).
  13. « Complexe sportif Claude Wolff »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. « Tennis Club du Colombier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. « Complexe sportif du Colombier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  16. « Complexe sportif Pierre Chatrousse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  17. « Centre Aquatique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  18. « Galerie Municipale d'Art Contemporain »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  19. « Centre Courty » (consulté le ).
  20. « Bibliothèque Amélie Murat » (consulté le ).
  21. « Bibliothèque Sonore de Chamalières » (consulté le ).
  22. « Bibliothèque Diocésaine Richelieu »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  23. « Parcs et visites »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Carte de Chamalières sur Géoportail.
  2. Lucien Gachon, « Le territoire de Chamalières-Royat dans son environnement » [PDF], (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Chamalières et Clermont-Ferrand », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Clermont-Ferrand », sur la commune de Clermont-Ferrand - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. a et b « L'avenue de Fontmaure de Chamalières (Puy-de-Dôme) rebaptisée avenue Valéry-Giscard-d'Estaing » Accès libre, La Montagne, (consulté le ).
  10. « Guidon d'or et Clou rouillé », FUB, (consulté le ).
  11. a b c et d « SCoT du Grand Clermont. Rapport de présentation », Grand Clermont (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a b et c Le vrai guide de Clermont-Ferrand et du département du Puy-de-Dôme, Clermont-Ferrand, Duchier libraire, , 4e éd. (lire en ligne), p. 29-30-44.
  22. « Pourquoi Chamalières a perdu plus de 650 habitants en quinze ans », sur La Montagne, (consulté le ).
  23. a b et c « Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  24. a b c d et e « Les risques près de chez moi : Chamalières »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. a b et c Jean-Baptiste Bouillet, Guide du voyageur à Clermont-Fd : dans sa banlieue et dans les localités les plus remarquables du département du Puy-de-Dôme, telles que le Mont-Dore, St-Nectaire, Pontgibaud, Volvic, Clermont-Ferrand, A. Veysset, , XVIII-355 p. (lire en ligne), p. 235.
  26. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
  27. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane (Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné), Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud-Ouest université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-507-1).
  28. Jean-Pierre Chambon, « Dans la Grotte du Chien : l’écriture occitane aux prises avec le déjà dit. Sur le chapitre I, 8 du libre dels Grands jorns de Jean Boudou », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry), vol. 71 « Marge linguistique, pouvoir, statuts et polémiques — Lectures de Boudou et Ricard »,‎ , p. 79-118 (lire en ligne).
  29. Léon Fleuriot, « Le vocabulaire de l’inscription gauloise de Chamalières », Études celtiques, vol. 15, no 1,‎ , p. 173–190 (DOI 10.3406/ecelt.1976.1570, lire en ligne, consulté le ).
  30. Robert LABBE et Marie-Thérèse PRADEL, Chamalières et la Grande Guerre", Argha, 2016
  31. Anne Bourges, « La liste de Laurent Wauquiez est allée chercher les abstentionnistes : « Le 2e meilleur score d'Auvergne » », La Montagne,‎ , p. 21 (édition de Clermont-Métropole).
  32. a b et c Philippe Cros, « A Chamalières : un maire, neuf adjoints et un élu d'opposition démissionnaire », La Montagne, (consulté le ).
  33. Jacques Émile Kuhn, de l'ingénieur civil à l'archéologue collectionneur, Marion Dacko, Le Gonfanon n°87, Argha.
  34. a et b « Claude Wolff », Assemblée nationale (consulté le ).
  35. « M. Louis Giscard d'Estaing », Assemblée nationale (consulté le ).
  36. « Giscard D'Estaing Louis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
  37. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », Ministère de la Justice (consulté le ).
  38. Le Vrai Guide de Clermont-Ferrand et ses environs, Clermont-Ferrand, Duchier libraire, (lire en ligne), p. 51.
  39. « Rapport 2014 sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets », Clermont Communauté, (consulté le ).
  40. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chamalières (63075) », (consulté le ).
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
  46. a b c et d Annuaire des établissements scolaires de Chamalières sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 29 août 2014).
  47. « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  48. Site du Lycée de Chamalières.
  49. « le Baccalauréat Général », Lycée de Chamalières (consulté le ).
  50. « le CAP Agent Polyvalent de Restauration », Lycée de Chamalières (consulté le ).
  51. « le Baccalauréat Professionnel Cuisine ou Service », Lycée de Chamalières (consulté le ).
  52. « le Baccalauréat Technologique Hôtelier », Lycée de Chamalières (consulté le ).
  53. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  54. Site de l'ESPE Auvergne.
  55. Arnaud Vernet, « Amélie Nothomb, PPDA, Yann Queffélec… au 3e Salon du livre : Un salon à la hauteur des auteurs », La Montagne,‎ , p. 11 (éditions du Puy-de-Dôme).
  56. Centre France, « Sciences - Conférences nocturnes, en plein air, au pied du puy de Dôme, pour le festival Astr'Auvergne, du 15 au 17 juillet », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  57. Evelyne Rimbert, « La clinique des 6 lacs a ouvert ses portes à Chamalières », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
  58. a et b « Le TC Colombier souffle ses 40 bougies », La Montagne,‎ , p. 19 (édition de Clermont-Métropole).
  59. « Centre Aquatique Les Hautes-Roches », Clermont Auvergne Métropole (consulté le ).
  60. Revenus fiscaux localisés des ménages en 2011 [zip], Insee.
  61. Chamalières et la Vigne : Regards sur les domaines viticoles. Laurent Beaudonnat, Le Gonfanon n°84, Argha
  62. « Données générales des exploitations ayant leur siège dans Chamalières commune », Ministère de l'Agriculture (consulté le ).
  63. Quilleret, L'industrie du caoutchouc à Chamalières, les Torrilhon, Bergougnan Le Gonfanon n°37, Argha
  64. « Pourquoi la France fixe-t-elle le taux du franc CFA ? », sur lemonde.fr, .
  65. « Base permanente des équipements : commerce »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [zip], Insee, .
  66. « La grotte du chien a rouvert le temps d’un tournage télé consacré aux volcans du monde. », sur La Montagne (consulté le ).
  67. Index des édifices protégés aux monuments historiques de Chamalières dans la base Mérimée.
  68. « Église Notre-Dame », notice no PA00091934, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Ancienne église Saint-Paul », notice no PA00091935, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Établissement thermal (également sur commune de Royat) », notice no PA00092502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Gare de Royat-Chamalières », notice no PA00132797, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « Hôtel Majestic », notice no PA00091936, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Grand Hôtel et Majestic Palace », notice no PA63000137, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « Maison (villa Lafond) », notice no PA63000022, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Maison Gauthier », notice no PA63000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Grand Séminaire Richelieu », notice no PA63000108, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. « Le musée de la résistance à Chamalières », sur ici, par France Bleu et France 3 (consulté le ).
  78. Eric Panthou, « BAC Jean », dans Pseudonyme dans la Résistance : Lenoir, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  79. Centre France, « La première réunion a eu lieu en 1987. Sept ans plus tard, en 1994, le musée était inauguré. », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  80. Centre France, « Le musée de la Résistance en assemblée », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  81. Centre France, « Avant sa destruction, la maison du 2 bis avenue de Royat avait été le quartier général de la Gestapo », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  82. Lou Momege (France Bleu Pays d'Auvergne), « Chamalières : le timbre en hommage à Valéry Giscard d'Estaing dévoilé », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  83. Gilles Lalloz, « Le premier lycée français à porter le nom de Valéry Giscard d'Estaing sera celui de Chamalières » Accès libre, La Montagne, (consulté le ).