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Philippe de Villiers: «Inventer un nouveau roman national pour franciser nos songes»

Philippe de Villiers. JEAN LUC BERTINI

GRAND ENTRETIEN - Soutien d’Éric Zemmour, l’écrivain et fondateur du Puy du Fou signe La Valse de l’adieu, un roman historique plein de souffle où l’on croise notamment Napoléon. L’occasion d’échanger avec lui sur sa passion inépuisable pour l’histoire de France, mais aussi de dresser le bilan de la campagne présidentielle et d’évoquer son avenir et celui du pays.

LE FIGARO MAGAZINE. - Avec La Valse de l’adieu, vous revenez au roman historique. Du Roman de Saint-Louis au Mystère Clovis en passant par Le Roman de Jeanne d’Arc, êtes-vous en train d’écrire votre roman national?

Philippe de VILLIERS. - Oui. À ma manière. Et à la première personne, pour donner à mes personnages du relief et de l’humanité. Mes succès éditoriaux m’encouragent à poursuivre la saga française. Mon roman national à moi est un roman d’amour, d’amour de nos patries charnelles. Pourquoi Ernest Lavisse a-t-il, en son temps, écrit le roman national? Parce qu’il avait compris, après la défaite de 1870, que l’évangile des droits de l’homme ne suffirait plus à étancher la soif des mémoires en manque et des âmes appelantes, palpitantes. Tous les grands historiens républicains étaient à la recherche d’une figure métaphorique inédite d’une France à aimer qui fût fédératrice.

L’«instituteur national» résumait ainsi les inquiétudes: «L’ancienne unité est morte, il faut à tout prix en trouver…

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138 commentaires
  • Marc Bagrat

    le

    Il lui aurait fallu l Education ou la Culture à sa mesure..Mais Macron choisit ceux qui rampent devant lui.

  • cleisthenes demos

    le

    Il aurait du être ministre de la culture sous Macron, ça aurait eu de la gueule.

  • anonyme 738

    le

    Le titre trop ampoulé.

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