• ANITYA

    2018

    Festival Planche(s) Contact

    Une création réalisée dans le cadre d'une résidence à Deauville, pour la 9ème édition du Festival Planche(s) Contact.

     

    ANITYA - du Sanskrit, Impermanence.

    Tandis que de nombreuses rives se dénudent de leur couverture de sable, denrée devenue rare, les vagues de Deauville, elles, ramènent ce manteau sur le rivage, faisant croître jours après jours la plage, caractéristique de cette ville balnéaire. Ce sable en devient une icône. Sa couleur, singulière lorsqu’il est humide, est même utilisée comme référence chromatique en teinte Chanel ou Pantone.

    Isabelle Chapuis porte son regard sur ce sable, éternel voyageur et symbole de tous les possibles… 

    De l’infiniment grand à l’immensément petit, il évoque l’individualité humaine; tous semblables mais tous uniques. Dans ses amas, il devient abondance ; dans sa légèreté il coule, fluide, sur la peau telle une pluie insaisissable; purificateur il est abrasif comme le feu.

    La peau et le sable.

    Isabelle Chapuis les rapproche. L’un seuil du corps physique, l’autre lisière entre la terre et la mer, ils se répondent en métaphores. Ces deux frontières deviennent alors des zones de contact, de rencontres, des dialogues éphémères et sensuels que la photographe capture.

    Isabelle nous livre ainsi une vision du temps, cyclique et en spirale, inspirée des cultures orientales. Résister à Anitya, l’impermanence en sanskrit, est selon le bouddhisme une cause de souffrance.

    L’espace temps est mouvant. Ses cycles invoquent le mythe du Phénix : éclosion, transformation, passage, dissolution, puis renaissance. 

    Tour à tour atout magique des yeux de l’enfance pour le marchand de sable, matière pour l’alchimiste, instrument de création pour les bâtisseurs d’utopie et leurs châteaux, s’écoulant dans l'isthme du sablier franc-maçonnique, il est emblématique du passage de l’état de profane à celui d’initié…  Le sable porte en lui la promesse d’un changement, impermanent il image un horizon sans fin. 

    Une narration poétique marquée d’une absence de rapport au temps, donnant au sable un goût d’éternité.

     

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